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Sunday, November 20, 2016

Workshop, jour 4

On a continué à travailler sur les systèmes d'ouverture aujourd'hui. Pendant qu'Anthony est parti au laboratoire à la Plaine avec Axel pour réaliser une découpe au laser pour un système pivotant, je suis restée à l'usine et j'ai discuté avec Michele sur des matériaux qui pourraient s'enrouler lorsqu'il fait humide, ou lorsqu'il pleut. Il faut pour cela que les cellules au sein du matériau gonflent, et qu'elles ne prennent pas seulement de la masse. Le feutre est donc à exclure: au contact avec l'eau il se gorge et devient très lourd, mais ne va pas augmenter de volume. Des matériaux intéressants seraient le cuir, des membranes, du bois (plaqué), des cheveux,...A ce matériau, il faut coller un autre qui ne va pas réagir aux différences d'humidité. Lorsque la lamelle se courbe alors, ce deuxième matériau va imposer une contrainte et va ramener la lamelle à son état initial lorsqu'elle sèche.

On réalise donc deux lamelles de bois plaqué identiques, sur lesquelles on colle respectivement des bandes larges et fines d'aluminium (transversalement aux fibres) pour voir si la largeur des bandes joue un rôle (la réponse: non, en tout cas ce n'est pas observé). On va ensuite dans la cour et on laisse couler de l'eau sur les lamelles initialement plates (ce jour-là il n'a pas plu non plus, comme quoi...).






On constate que les lamelles se courbent très fort lorsqu'elles sont trempées. Est-ce que ce phénomène est réversible? C'est-à-dire, est-ce que nos lamelles redeviennent plates lorsqu'elles sèchent? On les sèche au séche-cheveux, et on constate que c'est en effet le cas (dernière photo ci-dessus).

Le seul problème est que les bandes adhésives d'alu adhésives se sont détachées. On a donc répété l'essai en prenant cette fois-ci de l'aluminium normal qu'on colle sur le bois avec de la colle extra forte. On découpe aussi les lamelles dans l'autre sens cette fois-ci. Les fibres sont maintenant perpendiculaires à l'axe de la lamelle. Ainsi, lorsque le bois devient humide, il va s'enrouler, au lieu d'avoir juste les bords qui se recourbent.


Cette expérience fonctionne plutôt pas mal: au contact avec l'eau, la lamelle réagit immédiatement et commence à s'enrouler. On a de nouveau testé si le phénomène est réversible, c'est-à-dire que la lamelle devient plate en la séchant. C'est en effet le cas.

On a cependant un seul problème: la lamelle est censée être enroulée (occuper moins de place, donc laisser le pavillon "ouvert") quand il fait beau, et dépliée quand il pleut. Pour le moment chez nous c'est l'inverse. Comment faire?
C'est assez simple: on humidifie d'abord le bois pour le rendre souple. Ensuite, on peut le plier dans la forme souhaitée. Chez nous, ce sera donc une forme enroulée. Ensuite, on sèche le bois en veillant à ce qu'il garde cette structure. Pour cela, on a fixé des élastiques autour de notre bois enroulé. Quand il est finalement sec, on colle délicatement l'aluminium dessus. Cependant, comme on veut l'effet inverse que tantôt, on ne colle pas l'alu à l'intérieur du bois, mais à l'extérieur. On a juste encore le temps de faire ceci avant de manger les sushi. L'expérience doit attendre jusqu'à demain!


workshop au superlab



Workshop au Superlab


J1 Lundi

Le premier jour a été surtout intense en discussion autour du choix de l’expérience que l'on voulais développer au Workshop. nous avions trois thèmes/expériences qui nous intéressais. il y avait les maisons bioclimatiques, les structures qui peuvent bouger grâce a un élément naturel et les origamis. Notre choix c'est porté sur les structures qui bougent. les semaines précédentes, nous avions réalisé un bilame, nous avons donc fait le choix de développer encore plus cette expérience.
Pour la première expérience, nous avons tenté de reproduire une feuille de lotus en bilame, celle ci s'ouvre avec la chaleur d'une bougie, le problème c'est que les pétales s'ouvre a un rythme différent. nous avons donc fait deux test pour la première journée. A ce moment là nous étions encore dans l’expérience, on cherchait vraiment à bien comprendre le phénomènes et les paramètres qui joues sur celle-ci.


expérience bilame réalisé les semaines précédente.
test feuille bilame 
test feuille bilame 


J2 Mardi

Après les 2 tests du premier jour, nous avons tenté de voir quels paramètres influence la courbure du bilame. C'est pourquoi nous avons fait une série de test sur un échantillon. Sur les différents tests on à surtout joué sur la forme géométrique du bilame, on est passé du triangle au rectangle avec des longueurs différentes. Mais on s’est aussi intéressé aux matériaux (papier/alu ; carton/alu ; balsa/alu). En faisant une sérié de test il nous viens un moment à l'idée de superposer légèrement d'abord deux, puis trois lamelles, l'effet est très fort car les lamelles s'emportent les une avec les autres. On à donc réfléchie à différents système de superposition qu’on mettra en expérience le lendemain.

J3 Mercredi

Quand on a remarqué que lorsqu'on superposaient plusieurs lamelles, cela fonctionnais mieux, la 3 eme journée nous avons tenté de réaliser deux petites maquettes de notre système ou les lamelles se superposent. Le résultat était satisfaisant, les feuilles se soulèvent presque simultanément. Lors du débriefing nous abordons les panneaux de l’institut du monde arabe de Jean Nouvelle, mais Victor nous déconseille de se lancer dans cette piste là car nous resterons bloqué à des petit panneaux ou éléments qui seront moins intéressant que si nous développions notre idée à l'ensemble du bâtiment. Ce soir la , une nouvelles question se pose alors: Comment voir notre système avec des matériaux à plus grande échelle? Nous discutons entre nous après le débriefing et nous pensons que c’est en travaillant sur la forme structurelle, qui est bien du domaine de l’architecture, que nous trouverons la solution.


J4 Jeudi

Le jeudi on a décidé de tester une maquette a échelle 1:1. Michaelle et l’un d’entre nous sommes partis disquer et riveter une tôle d’aluminium et une tôle de fer. Malheureusement le test n'est pas concluant, les matériaux flambent et ne se courbent pas. Pendant ce temps l’autre tente d'améliorer la forme en cherchant un assemblage, une combinaison qui ferai que tout les bilames s’entraîneraient les uns avec les autres. Vers 11 heure arrive Dewi Brunet, un plieur de profession, un spécialiste des origami. Victor l’avais rencontré précédemment et lui avait parlé de notre projet, il nous montre ses échantillons d'origami et nous somment tous attiré par l'idée de créer un origami qui pourrait être mobile grâce au bilame. On réalise donc une série de test et on se rend compte que l’on utilise le bilame comme une charnière et donc comme une sorte de mécanisme, ce que nous voulions absolument éviter, nous cherchions a rendre la matière a sont plus simple état, que ce soit uniquement la matière qui travail, une sorte de retour au source, un refus du high tech et des mécanismes pour arriver a une sorte de projet « naturel". Le degré zéro de la technologie. la journée passe, mais les tests ne sont pas concluant, le moment de se dégourdir les jambes arrive, nous allons au skate park nous défouler un peu. Ensuite l'heure du repas arrive et nous nous retrouvons tout les deux avec Denis dans la cuisine et nous discutons des tests de la journée, Denis nous montre ses échantillons de structure mole qui se contracte et se rétracte avec une déformation contrôlée. On sort les crayons et les papiers et on commence a faire des dessins sur la table de la cuisine et c'est la que l'idée de structure en alvéoles commence a germer dans nos esprits. On fonce dans la salle de travail en haut et on commence a découper des bandes de papier et d’aluminium que l'on assemble les unes avec les autres de manière a créer notre première structure. on attend que la colle sèche, ensuite on la test devant le radiateur et la l''effet est surprenant ! c’est vraiment ce que l’on recherchait. Ensuite on descend tout content montrer notre structure a Denis et Victor. En fin de journée on se pose la question de comment rajouter une direction dans les dilatations. le reste de la nuit, nous réalisons une deuxième structure qui se développe elle sur deux axes.


 
J5 vendredi

Maintenant que nous avions la forme que nous voulions, on a tenté de la réaliser avec des matériaux différents que alu/papier. Le balsa nous semblais être une bonne idée car il est relativement flexible lorsqu’on le travail dans le sens des fibres. On se divise le travail, valentin tente de réalisé des découpe lazer dans le bois a des endroits stratégiques de manière a assouplir le bois. Les tests n’apportent pas une grande amélioration dans le bilame, le balsa semble encore trop rigide. Alors nous pensons qu’en modifiant la longueur de nos alvéoles, la courbure sera plus simple, On tente donc de faire une structure avec de bien plus longues alvéoles en balsa. Les résultats ne sont vraiment pas satisfaisants, la structure se déploie très peu... on continue donc a chercher de quelle manière on fera le modèle a l'échelle 1:1. Pour finir la décision est prise, on fera un grand prototype en aluminium et papier de manière a assurer un bon fonctionnement pour le vernissage de samedi.

  



J6 samedi. Le dernier jour du marathon, on arrives tôt le matin dans l'objectif de réalisé notre grande structure et notre présentation du soir. on assemble les élément de notre structure, et nous préparons la présentation du soir.

Workshop Jour 4

Heureuses et impatientes de découvrir notre fameuse résine solidifiée nous sommes arrivée de bonne heure à l’atelier. La résine avait bien pris, les proportions étaient respectées. Fière de notre travail nous avons décidé de couper le moulage du serpent en tranches afin d’observer notre structure à l’intérieur du plastique. Notre but premier était de retirer le serpent afin de libérer une sorte de tunnel vide. Quelle déception ! La résine s’était insérée dans les bulles d’air intérieur de notre serpent, rendant la manipulation pour l’extraire impossible.




 Ne perdant pas notre motivation nous avons retenté l’expérience en moulant le serpent avec d’autres dispositifs, notamment la cire qu’on avait à disposition. Nous avons donc fait chauffé des bougies dans une cannette de coca semi-découpée. Nous avons ensuite coulé la cire chaude dans le même coffrage en bois. Nous avons placé notre dispositif au congélateur pour accélérer le processus. Nous l’y avons laissé jusqu’au lendemain matin.






J4 Aérodynamisme


Nous avons ensuite approfondie notre recherche en analysant la manière dont le vent interragit avec les objets au travers d'un exemple concret, à savoir les ailes d'un avion. Pour ce faire, nous avons reproduit la forme aérodynamique de l'aile, et avons observé comment le vent crée une dépressurisation sur la partie inférieure de l'aile, faisant ainsi lever le papier. C'est avec plusieurs formes et des intrados et extrados plus ou moins long qui ne réagit pas si la forme de l'aile est symétrique et moins bien si l'extrados est beaucoup plus long que l'intrados.








WORKSHOP Pas ras-le-bol

WORKSHOP

J1
Le premier jour, nous avons commencé la journée par une rapide visite des lieux, puis nous avons participé à l’aménagement des espaces communs, et du nettoyage.. ce qui a duré un moment. En milieu d’après-midi après une nouvelle expédition dans le bâtiment, nous sommes tombés sur une salle avec comme particularité, la présence d’un fort écho.
Après avoir crié et testé ce phénomène, nous avons alors décidé de nous intéresser aux différents phénomènes acoustiques.
Nous avons ensuite préparé le repas du soir avec les moyens du bord...




J2
Le matin, nous apprenons plus sur le phénomène acoustique grâce au savoir du physicien fou…l’objectif était alors de mettre en avant l’effet d’écho, soit en augmentant la distance à parcourir du son, soit en réduisant sa vitesse.
Dans l’après-midi, nous présentons cette idée de déphasage du son à Victor et Denis, qui jugent l’expérience compliquée à mettre en oeuvre et doutent de son fonctionnement.
Nous nous sommes alors penchés sur la transmission du son dans le bois dans l’idée de réaliser une façade musicale à partir de lamelles de bois de taille variable.
Nous réalisons par la suite un prototype, à l’aide de Thierry, le menuisier en chef.
Le soir, Victor ne semble toujours pas satisfait du chemin que nous empruntons.
Lors de la présentation des projets, Simon, travaillant également sur l’acoustique, nous décidons d’unir nos connaissances.

J3
En matinée, nous discutons avec Simon de notre chemin parcouru jusqu’ici.
Nous découvrons alors les Whispers dishes et décidons de nous inspirer de ce principe et réalisons une parabole en béton de 50 cm de diamètre afin d’expérimenter ce phénomène.
Simon calcula la forme de la parabole en fonction de la taille que l’on souhaitait lui donner.Nous réalisons alors un coffrage et donnons la forme à la parabole grâce à un gabarit.
Le soir, alors que la parabole sèche encore, nous nous rendons compte du phénomène en passant par hasard devant.
Nous sommes étonnés de voir qu’elle fonctionne à merveille, le bruit du canon à chaleur est amplifié à son foyer, en ne captant qu’une certaine fréquence.


J4
Après avoir montré notre parabole  à Denis et Victor, il est décidé d’en produire une seconde de plus grande taille pour mieux exploiter le phénomène et réussir à capter des sons à plus longue distance. Le nouveau prototype sera construit en bois, Michele nous aide sur la fourniture des matériaux. Le profil de la parabole est dessiné à l’aide du vidéo projecteur sur une planche qui nous servira de gabarit pour les autres sections. En fin de soirée, nous disposons de “l’armature” principale de notre parabole.

J5
Nous continuons la construction de la parabole. Nous réalisons une structure autour des différents profils de manière à rendre l’objet plus rigide et permettant aussi par la suite de l’élever à la verticale.
Michele nous fournit à nouveau des panneaux plus fins pour réaliser les sections courbées de la parabole.
Ayant découpé ces profils à la scie sauteuse, la découpe n’est pas précise. Nous avons donc dû combler l’espace entre ces derniers par de l’enduit époxy, permettant une meilleure finition, plus “lisse”.
En fin de soirée, la parabole est terminée.
Nous procédons à quelques rapides tests qui sont concluants.





J6
Nous terminons l’installation en mettant en oeuvre le système de récupération du son au foyer de la parabole.
Il est réalisé à partir de tuyaux d’évacuation en PVC. Le PVC à tendance à vibrer et son fort diamètre provoque une résonnance significative, le son est alors parasité.
Nous nous rendons compte que le prototype marcherait mieux avec un autre matériau.
L’installation est alors terminée et nous procédons alors à plusieurs relevés à l’aide d’enregistrement audio à différent endroit dans le but d’obtenir la courbe de fréquences captées par la parabole.
Nous peaufinons l’installation en mettant en place une enceinte espacée de 50 mètres, dans l’axe de la parabole.
À faible puissance, nous pouvons entendre le son distinctement dans notre installation.







Saturday, November 19, 2016

5.4 Workshop J4

J-4

Ma journée était ponctuée de cafés, de renseignements à gauche et à droite sur la faisabilité de mon projet et de conversations avec tous.
Il me fallait lester mon argile avant le coulage pour pas qu’il surnage, il me fallait combler les gros espaces dans la plaque de four afin de ne pas utiliser trop de plomb (merci au concièrge flamand ;-) pour son ciment, etc…  

Cela dit bien que me dirigeant dans une direction par itération, je restais ouvert à toute idée, réflexion… Denis m'indiquât notamment une article intéressant sur la tessellation (http://pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2016/cs/c5cs00598a); .

Mon projet m'intéressait surtout pour sa simplicité en interaction directe avec le processus physique de retrait de l'argile, cependant bien que simple à la base... sa mise en oeuvre me posa une foule de questions, immédiatement et pour l’avenir car je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer une vision d’avenir de mon projet pas au niveau de la forme mais bien de l’échelle… Comment allait se faire l’adaptation de mon projet à grande échelle… ce sera selon moi un des plus grand challenge.

Tout étant prêt, je procéda au coulage du plomb.












Friday, November 18, 2016

Résidence jour 4




Nous voulons tout de même expérimenter la ventilation nous assemblons deux tuyaux afin de voir si la ventilation se crée. L’effet n’est pas vraiment visible, nous ajoutons alors l’influence du vent. Le système fonctionne alors et crée un mouvement d’air dans la boite.
Ayant abandonné la toiture, nous voulons alors tester le phénomène de rafraichissement  des thermites afin de voir s’il peut être décliné sur un pavillon.