DOUCET Matthieu – DE DRYVER Emile
Physique et intuition
Le but de cette expérience est de permettre de
prouver qu’il y a moyen de refroidir de l’eau par différents moyens et
différentes vitesses en changeant de simples facteurs.
Pour réaliser cette expérience, nous avons eu
besoin de glaçons, de gobelets en plastiques, de l’eau, un chronomètre et un
thermomètre.
1.
Expérience :
Nous avons réalisé quatre cas de figure avec la même quantité d'eau a 19 °C comme température de base.
A.
Premier cas de figure :
L’eau est statique et le verre est posé sur un
glaçon.
Eau
statique
Posé sur un glaçon
Température de base : 19 °C
Après 2min : 19 °C
Après 5min : 18 °C
Après 10min : 18 °C
Après 20min : 17 °C
B.
Deuxième cas de figure :
L’eau est statique et le verre est posé sur de
la glace pilée.
Eau
statique
Posé sur de la glace pilée
Température de base : 19 °C
Après 2min : 19 °C
Après 5min : 18 °C
Après 10min : 17 °C
Après 20min : 15 °C
C.
Troisième cas de figure :
L’eau est en mouvement et le verre est posé sur un glaçon.
Eau en
mouvement
Posé sur un glaçon
Température de base : 19 °C
Après 2min : 18 °C
Après 5min : 17 °C
Après 10min : 15 °C
Après 20min : 12 °C
D.
Quatrième cas de figure :
L’eau est en mouvement et le verre est posé
sur de la glace pilée.
Eau en
mouvement
Posé sur de la glace pilée
Température de base : 19 °C
Après 2min : 16 °C
Après 5min : 9 °C
Après 10min : 5 °C
Après 20min : 5 °C
2. Analyse des données :
Le graphique effectué à partir des données
récoltées révèle de manière significative une vitesse de refroidissement bien
plus élevé lorsqu’on applique un mouvement continu à l’eau.
Le mouvement entraine le déplacement de
l’ensemble des molécules d’eau. Elles sont ainsi en contacte direct avec la
glace et cela provoque une meilleure conduction. Lorsque l’eau est statique, la
conduction se fait uniquement par une partie des molécules d’eau ce qui
entraine une vitesse plus réduite de propagation des températures.
3. Conclusion :
Afin d’être le plus performant pour réduire la
température d’un liquide, il faut s’assurer que l’ensemble de ces molécules
soit en contacte le plus direct avec la surface refroidissante assurant une
bonne conduction, le mouvement continu en est un bon exemple.