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Friday, July 7, 2017
Pecha Kucha - Paraboles
Labels:
Jean Trottet,
Moreau Jérémy,
Simon Torbeyns,
Z9 jury final
Thursday, January 12, 2017
Friday, December 23, 2016
Pré bilan
Après un premier quadrimestre bien complet, la veille du pré-jury, voici les leçons et points qui ont attirés mon attention :
- Apprendre à travailler en groupe "interne". Comment créer à plusieurs (dans mon cas à 3) Expérience plutôt complète faite de haut et de bas. Il n'est pas toujours évident de faire converger des esprit "formatés" très différemment. Avec le temps on apprends à discuter et encore plus à écouter.
- Apprendre à travailler en groupe "global". Je parle ici de la dynamique de classe, qui est encore un autre esprit. Si il y a bien une chose qui a vraiment marqué c'est à quel point tout le monde a fini par s'intéresser à tout. J'ai vraiment adoré aller picorer des idées, des réflexions sur tous les projets. Même s'il n'était pas parfait, cet esprit de groupe était une plus value énorme sur le cours
- Remettre en question ses idées. Comme déjà expliqué dans un post passé, le cours nous pousse sans cesse à revoir, refaire, remettre en question, repenser, changer de cap. C'est une chose qui n'est pas toujours évidente mais qui est porteuse de découverte. La liberté était suffisamment présente que pour pouvoir maintenir certaines idées ou y revenir par après.
- Trouver l'équilibre. La chose la plus délicate à appliquer lors de la conception du pavillon est l'équilibre, l'équilibre entre le simple, sobre, fin, juste et le complexe, novateur, nouvel angle. Comment trouver un concept, l'implémenter de manière suffisamment intelligente pour que cela soit à la fois novateur et simple. Cet équilibre est très dur à atteindre et nous pousse à toujours chercher d'autres angles.
- Faire des introspections. Rares sont les moments ou l'on se force à poser les mots sur ce que l'on vit.
- Processus > résultats. Au final, tout ce chemin parcouru depuis les premiers cours ou l'on expérimentait à tout va et les derniers ou l'on produisait des maquettes et des planches aura été probablement plus formateur et bénéfique que ne le sera jamais le résultat final. Bien évidemment sans but on avance pas, le résultat est une forme de concrétisation d'un travail de recherche. Cependant le bilan à tirer de l'expérience est 10x plus formateur que ce résultat.
Wednesday, November 23, 2016
Tendez l'oreille
Tantôt à l'aveugle, tantôt à la vue
Le son se propage, celui de la rue
Celui du ciel se promène
La source sonore est perdue
Si l'on tends l'oreille humaine
La parabole nous la ramène
Le son se propage, celui de la rue
Celui du ciel se promène
La source sonore est perdue
Si l'on tends l'oreille humaine
La parabole nous la ramène
Tuesday, November 22, 2016
Une semaine "coupé" du monde pour enclencher un processus réflexif et créatif, voila une belle idée qui, pour des architecte, aurait pu paraitre évidente mais qui pour un physicien comme moi aurait paru impensable. Notre cursus hautement théorique ne nous aurais jamais poussé vers de tels expériences aussi constructives soient-elles.
Sur papier l'idée était parfaite, réunir 25 personnes (physiciens et architectes) se connaissant peu pendant une semaine avec une idée en tête, la création d'un modèle à l'échelle 1:1 d'une partie d'un pavillon architectural faisant fit d'un phénomène physique. Nous dormirions en tente, mangerions, cuisinerions ensemble et nous défoulerions ensemble. Un cadre idéal pour débloquer les esprit et les relations.
Dans les faits ce n'était pas aussi rose. Nous avons du faire face à une grosse contrainte : le Froid, avec un grand F. Lundi en arrivant, deux choses retinrent mon attention : l'immensité du dédale dans lequel nous allions passer la semaine et le froid omniprésent qui découlait des volumes incommensurablement vides des pièces qui composaient le bâtiment.
Mais cela ne nous arrêta pas. Le chauffage à gaz tournait à bloque et les chauffages à tosaïne également. Il fallu très vite s'habituer à travailler avec écharpe, bonnet, veste et l'attirails qui s'en suit. J'ai trouvé cela extrêmement difficile, mais tolérable dans le sens ou il était encore possible de travailler. La première journée fut pour moi très vague et également marquée par l'absence de mon binôme.
Je me suis donc lancé dans des dessins divers et variés de pavillons, de pièces et d'expériences en rapport avec la thématique du son. Mon idée de base était de faire un pavillon en forme d'onde dans lequel on trouverait différentes pièces de différentes tailles, géométries et recouvrement. Chacune de ces pièces permettraient de vivre le son par sa résonance ou non résonance.
Première nuit: rude. J'ai dormi mais pas suffisamment bien que pour récupérer mes forces et me lancer pleinement dans ma seconde journée. Celle-ci fut plus compliquée à aborder moralement. Toujours seul, j'ai continué mon cheminement de réflexion sur le pavillon du son. En fin d'après midi, une discussion avec les professeurs mis en exergue l'un des défaut criant de mon idée de projet : le manque de rapport au monde extérieur.
Sur papier l'idée était parfaite, réunir 25 personnes (physiciens et architectes) se connaissant peu pendant une semaine avec une idée en tête, la création d'un modèle à l'échelle 1:1 d'une partie d'un pavillon architectural faisant fit d'un phénomène physique. Nous dormirions en tente, mangerions, cuisinerions ensemble et nous défoulerions ensemble. Un cadre idéal pour débloquer les esprit et les relations.
Dans les faits ce n'était pas aussi rose. Nous avons du faire face à une grosse contrainte : le Froid, avec un grand F. Lundi en arrivant, deux choses retinrent mon attention : l'immensité du dédale dans lequel nous allions passer la semaine et le froid omniprésent qui découlait des volumes incommensurablement vides des pièces qui composaient le bâtiment.
Mais cela ne nous arrêta pas. Le chauffage à gaz tournait à bloque et les chauffages à tosaïne également. Il fallu très vite s'habituer à travailler avec écharpe, bonnet, veste et l'attirails qui s'en suit. J'ai trouvé cela extrêmement difficile, mais tolérable dans le sens ou il était encore possible de travailler. La première journée fut pour moi très vague et également marquée par l'absence de mon binôme.
Je me suis donc lancé dans des dessins divers et variés de pavillons, de pièces et d'expériences en rapport avec la thématique du son. Mon idée de base était de faire un pavillon en forme d'onde dans lequel on trouverait différentes pièces de différentes tailles, géométries et recouvrement. Chacune de ces pièces permettraient de vivre le son par sa résonance ou non résonance.
Première nuit: rude. J'ai dormi mais pas suffisamment bien que pour récupérer mes forces et me lancer pleinement dans ma seconde journée. Celle-ci fut plus compliquée à aborder moralement. Toujours seul, j'ai continué mon cheminement de réflexion sur le pavillon du son. En fin d'après midi, une discussion avec les professeurs mis en exergue l'un des défaut criant de mon idée de projet : le manque de rapport au monde extérieur.
Le débriefing du mardi soir fut, à mon étonnement, fort constructif et me permit de me joindre à un groupe déjà existant pour continuer mes travaux.
Comme il s'agit d'un premier jet de rapport, je me laisse encore un peu de temps pour l'étayer et le retravailler.
Le reste des aventures en terme de projet est raconté dans un autre poste plus détaillé sur le travail avec mon groupe.
Si je devais résumé en quelques points l'expérience :
Si je devais résumé en quelques points l'expérience :
- Travailler en groupe est plus motivant
- C'est fou ce qu'il est possible de faire quand on élimine les appréhensions.
- J'ai appris à prendre du recul par rapport à un projet. J'ai appris à accepter de remettre en questions des pans complets du projet.
- J'ai appris à utiliser les machines de construction
- Dans un groupe chacun apporte ses compétences. De manière explicite, j'étais moins doué en construction de parabole qu'en équation mathématique mais le travail de groupe permet de créer une symbiose parfaite de ces éléments.
Comme il s'agit d'un premier jet de rapport, je me laisse encore un peu de temps pour l'étayer et le retravailler.
Sunday, November 20, 2016
WORKSHOP Pas ras-le-bol
WORKSHOP
J1
Le premier
jour, nous avons commencé la journée par une rapide visite des lieux, puis nous
avons participé à l’aménagement des espaces communs, et du nettoyage.. ce qui a
duré un moment. En milieu d’après-midi après une nouvelle expédition dans le bâtiment,
nous sommes tombés sur une salle avec comme particularité, la présence d’un
fort écho.
Après avoir crié et testé ce phénomène, nous avons alors décidé de nous intéresser
aux différents phénomènes acoustiques.
Nous avons
ensuite préparé le repas du soir avec les moyens du bord...
J2
Le matin,
nous apprenons plus sur le phénomène acoustique grâce au savoir du physicien
fou…l’objectif était alors de mettre en avant l’effet d’écho, soit en
augmentant la distance à parcourir du son, soit en réduisant sa vitesse.
Dans l’après-midi,
nous présentons cette idée de déphasage du son à Victor et Denis, qui jugent l’expérience
compliquée à mettre en oeuvre et doutent de son fonctionnement.
Nous nous
sommes alors penchés sur la transmission du son dans le bois dans l’idée de
réaliser une façade musicale à partir de lamelles de bois de taille variable.
Nous
réalisons par la suite un prototype, à l’aide de Thierry, le menuisier en chef.
Le soir,
Victor ne semble toujours pas satisfait du chemin que nous empruntons.
Lors de la
présentation des projets, Simon, travaillant également sur l’acoustique, nous
décidons d’unir nos connaissances.
J3
En matinée,
nous discutons avec Simon de notre chemin parcouru jusqu’ici.
Nous
découvrons alors les Whispers dishes et décidons de nous inspirer de ce
principe et réalisons une parabole en béton de 50 cm de diamètre afin d’expérimenter
ce phénomène.
Simon
calcula la forme de la parabole en fonction de la taille que l’on souhaitait
lui donner.Nous réalisons alors un coffrage et donnons la forme à la parabole grâce
à un gabarit.
Le soir,
alors que la parabole sèche encore, nous nous rendons compte du phénomène en
passant par hasard devant.
Nous sommes étonnés de voir qu’elle fonctionne à merveille, le bruit du canon à chaleur est amplifié à son foyer, en ne captant qu’une certaine fréquence.
Nous sommes étonnés de voir qu’elle fonctionne à merveille, le bruit du canon à chaleur est amplifié à son foyer, en ne captant qu’une certaine fréquence.
J4
Après avoir
montré notre parabole à Denis et Victor,
il est décidé d’en produire une seconde de plus grande taille pour mieux
exploiter le phénomène et réussir à capter des sons à plus longue distance. Le
nouveau prototype sera construit en bois, Michele nous aide sur la fourniture
des matériaux. Le profil de la parabole est dessiné à l’aide du vidéo
projecteur sur une planche qui nous servira de gabarit pour les autres
sections. En fin de soirée, nous disposons de “l’armature” principale de notre
parabole.
J5
Nous
continuons la construction de la parabole. Nous réalisons une structure autour
des différents profils de manière à rendre l’objet plus rigide et permettant
aussi par la suite de l’élever à la verticale.
Michele
nous fournit à nouveau des panneaux plus fins pour réaliser les sections courbées
de la parabole.
Ayant
découpé ces profils à la scie sauteuse, la découpe n’est pas précise. Nous avons
donc dû combler l’espace entre ces derniers par de l’enduit époxy, permettant
une meilleure finition, plus “lisse”.
En fin de
soirée, la parabole est terminée.
Nous procédons
à quelques rapides tests qui sont concluants.
J6
Nous
terminons l’installation en mettant en oeuvre le système de récupération du son
au foyer de la parabole.
Il est
réalisé à partir de tuyaux d’évacuation en PVC. Le PVC à tendance à vibrer et
son fort diamètre provoque une résonnance significative, le son est alors
parasité.
Nous nous
rendons compte que le prototype marcherait mieux avec un autre matériau.
L’installation
est alors terminée et nous procédons alors à plusieurs relevés à l’aide d’enregistrement
audio à différent endroit dans le but d’obtenir la courbe de fréquences captées
par la parabole.
Nous peaufinons
l’installation en mettant en place une enceinte espacée de 50 mètres, dans l’axe
de la parabole.
À faible
puissance, nous pouvons entendre le son distinctement dans notre installation.
Friday, November 4, 2016
Le pli capricieux
Le but de l'expérience de ce vendredi, 21 octobre est d'explorer le pli d'une feuille. Chose qui semble anodine, mais qui est plus riche que l'on ne croie. En effet, pour bien plier une feuille, on peut contrôler de nombreux paramètres. Et ce ne sera que pour des paramètres bien choisis que notre feuille se plie!
Dans notre expérience, on va pré-plier une feuille quadratique, puis, en la tenant par ses deux coins A et B en bas, on essaie de "flipper" le pi, donc de le faire passer de l'autre côté de la feuille.
Pour déterminer quand le pli va flipper, on va faire varier la longueur L de la feuille, sa largeur l, et l'angle de pli β. On fait varier un paramètre à la fois et on note si le flip a lieu. Ceci nous permet de dresser un tableau excel. En comparant les résultats des différentes configurations, on se rend vite compte que u seul paramètre ne suffit pas pour déterminer une situation de flip. Il semble plutôt que le paramètre composé R=l/L nous fournit les meilleurs prédictions. En effet, lorsque R<2,5, on observe un flip, tandis que R>2,5, on en n'observe pas. Nos résultats sont repris sur un graphique réel, qui montre les papiers qu'on a testés lors de l'expérience. Ceux marqués avec une croix rouge sont ceux qui ne flippent pas.
Dans notre expérience, on va pré-plier une feuille quadratique, puis, en la tenant par ses deux coins A et B en bas, on essaie de "flipper" le pi, donc de le faire passer de l'autre côté de la feuille.
Pour déterminer quand le pli va flipper, on va faire varier la longueur L de la feuille, sa largeur l, et l'angle de pli β. On fait varier un paramètre à la fois et on note si le flip a lieu. Ceci nous permet de dresser un tableau excel. En comparant les résultats des différentes configurations, on se rend vite compte que u seul paramètre ne suffit pas pour déterminer une situation de flip. Il semble plutôt que le paramètre composé R=l/L nous fournit les meilleurs prédictions. En effet, lorsque R<2,5, on observe un flip, tandis que R>2,5, on en n'observe pas. Nos résultats sont repris sur un graphique réel, qui montre les papiers qu'on a testés lors de l'expérience. Ceux marqués avec une croix rouge sont ceux qui ne flippent pas.
FRAGALE Anthony, NILLES Elisabeth, TORBEYNS Simon
Videos sur les gouttes
2 chaines youtube qui viennent de sortir une video sur les gouttes rebondissantes et les tension de surfaces. Elles valent toutes les deux le détours, il y a plein de sujets différents abordés avec toujours des explication claires et illustrées !
Veritasium :
Veritasium :
Smarter Everyday :
Un A4, 7 étages
Lors du premier atelier, nous avions comme instruction de réaliser, avec comme seul matériel une feuille A4 et du papier collant, la plus haute structure possible.
Processus réflectif :
- La première idée était de rigidifier de fines bandelettes de papier en y incorporant des plis. Il fallait trouver un equilibre entre la finesse des bandelettes qui permettaient une meilleur exploitation de la feuille A4 d'une part et leur rigidité décroissante d'autre par
- Après plusieurs tentatives, il est apparut comme une évidence qu'il fallait progressivement réduire la largeur des bandelettes afin de minimiser le poids situé en hauteur de la structure.
- Malgré tous ces efforts la tour ne montait pas plus haut qu'un mètre.
- J'ai donc regardé autour de moi pour voir ce qui se faisait. Au fond de la classe quelqu'un avait suspendu sa structure au lieu de lui donner une base au sol.
- En combinant cette idée et une vidéo qui expliquait comment passer à travers un billet de cinq euros, je me suis mis à découper ma feuille.
- L'idée est simple : faire un serpentin dans la feuille et la suspendre
- A la main il était possible de faire une bandelette de 2-3 étages de haut.
- La dernière étape fut d'utiliser la découpeuse laser afin de pousser la découpe dans ses dernières limites. Nous avons ainsi obtenu une fine bande de papier longue de 7 étages.
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