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Tuesday, January 3, 2017

Introspection et Conclusion

L'atelier touche bientôt à sa fin et ce fut un cheminement assez particulier. Intriguant, l'atelier digital fablab studio a été une découverte de piste de réflexion, une méthode différente de ce que l'on nous forme généralement en architecture. J'ai rencontré tellement de personnes différentes qui viennent de domaines comme l'ingénierie, la musique, la météorologie et forcément la physique. Et cela est très enrichissant, ne pas rester coincer dans son propre projet, en parler à d'autre personne, avoir leur avis. En plus de cela, j'ai acquis des compétences en utilisation de machine de production comme le lasercut, l'imprimante 3D et la CNC qui deviendront de plus en plus utilisé, je le suis sûr, en école d'architecture et en général dans les années avenir également, et cela est pertinent de commencer maintenant.
Cela forge la personnalité, j'avais très peur de ne pas savoir me libérer de ce qu'on nous à formater à faire depuis la première année, j'avais peur de rater ce que je faisais, de pas avoir tout à temps. Mais avec Victor et Denis, j'ai appris à accepter de faire des erreurs, ne pas avoir peur d'essayer, de faire des prototypes, même si cela ne fonctionne pas. Souvent cela fonctionne alors qu'on ne s'y attendait pas. Et dans le monde professionel, c'est ce à quoi nous allons devoir nous confronter avec beaucoup plus de mise sous pression, donc cela nous prépare à affronter n'importe quelle situation finalement.
Je finirai par l'ambiance de l'atelier. Le Workshop au superlab a beaucoup aidé mais déjà avant cela, l'atmosphère et la relation entre tous les étudiants n'étaient pas du tout de la concurrence, contrairement à d'autres ateliers, mais beaucoup d'entraide et de partage. Quand on bloquait sur quelques choses, on en parlait à nos voisins et puis on essayait, on parlait en ensemble, ce qui manque beaucoup à d'autre ateliers où chacun à son projet et où l'on doit éviter de copier l'autre, souvent des groupes se forment et reste fermer. Ce qui à aider à cet effet de groupe, c'est les professeurs souvent présent, des aides extérieurs comme Jeremy du Fablab pour la réalisation et Michele pour tout en général, Victor pour l'Architecture et Denis pour la physique. Une bonne équipe dynamique et très diversifiée.




Saturday, December 3, 2016

Danse le blé




- nous nous sommes questionnés sur l'identité du bâtiment (installation artistique ou pavillon?)

- nous voulions traiter la question de la lumière en tant dans la matérialité (élasticité, flexibilité, translucide ou opaque) que dans l'aspect formel et la question de toiture ou recouvrement, ramification des tiges). La difficulté va être de calculer la bonne élasticité et prévoir la déformation maximal d'une tige.





- nous voulons jouer avec le dimensionnement et densité des tiges pour créer différentes ambiances, différents degrés d'interaction avec le vent. Nous essayons en parallèle de paramétrer sur grasshopper l'organisation des tiges aléatoirement en fonction de la hauteur, et de la distance entre elles. 








- Dans Design Flow, on a tenté de simuler la pression du vent pour observer les pressions et dépression, où l'on observe ce tourbillonnement.

Wednesday, November 23, 2016

Sous-le-vent du soleil

Se laisser emporter par cette force à la fois puissante et douce, dévastatrice et génératrice, chaud et froid. Le vent est certainement une expérience à plusieurs facettes, souvent incontrôlable et peu prévisible. Fâce à la tempête ou à la brise, nous avons déjà tous ressenti ce courant traverser nos cheveux ou frôler notre peau.

Elle s'engouffre dans le pavillon et créer des zones en pression et d'autres en dépression, un microcosme qui vous entoure de ses belles hauteurs et en la traversant, tantôt des ouvertures apparaissent et disparaisse laissant percevoir un filet de lumière et une nuée d'ombres. Elle est éphémère mais périodique et se répète mais jamais de la même façon.

Sunday, November 20, 2016

J6 La danse du vent

Nous avons donc tenté de reproduire le phénomène à petite échelle, puis à plus grande échelle en utilisant des tubes de PVC, posés verticalement sur des socles. Après quelques essais, nous avons pu recréer le mouvement souhaité en jouant avec la longueur, le diamètre et la distance relative des tubes. Pour essayer d'accentuer la prise du vent, nous avons essayé de tailler des ouvertures sur l'extrémité supérieur du tube. Malheureusement, le résultat n'est pas très significatif. Mais heureusement, ce jour là, il y a eu un vent assez fort et de plusieurs point de vue, nous pouvions significativement voir le mouvement des tubes.







J5 Champ de blé

Suite à cette série d'expérimentations, nous avons décidé de nous concentrer sur un phénomène observable dans la nature, à savoir les mouvements créés par le vent dans les champs de blé.  Il nous fallait trouver assez de tubes assez flexibles et avons observé que plus long sont les tubes, plus elles sont flexibles. Nous nous sommes aventurés dans toutes les pièces, les plus sombres surtout, où l'on trouvait de longs tubes de 3m et en regardant plus attentivement au plafond, nous en avons trouvé assez pour commencer l'installation. C'est après le déplacement de 25 briques de chacune 25kg qu'on a trouvé l'endroit, la vue et le bon timing avec le coucher de soleil.






J4 Aérodynamisme


Nous avons ensuite approfondie notre recherche en analysant la manière dont le vent interragit avec les objets au travers d'un exemple concret, à savoir les ailes d'un avion. Pour ce faire, nous avons reproduit la forme aérodynamique de l'aile, et avons observé comment le vent crée une dépressurisation sur la partie inférieure de l'aile, faisant ainsi lever le papier. C'est avec plusieurs formes et des intrados et extrados plus ou moins long qui ne réagit pas si la forme de l'aile est symétrique et moins bien si l'extrados est beaucoup plus long que l'intrados.








J3 Tridimension

Pour approfondir la tenségrité, nous avons expérimenté une structure en icosaèdre pour comprendre quelles étaient les caractéristiques de ces types de formation pour pouvoir en créer et la modifier par la suite. Mais les formes et structures restaient trop fermer et allait nous limiter dans la suite du travail. C'est à ce moment que nous avons commencé à travailler sur l'aérodynamique avec l'intuition qu'on pouvons accentuer ce phénomène de mouvement sur le principe de portance qui arrive bien à faire voler des avions qui sont assez lourds.








J2 Equilibre Bistable

Pour ce deuxième jour, nous avons approfondis les structures en tenségrité avec toujours l'intention de créer un mouvement de la structure. C'est à quoi nous sommes arrivé en jouant avec des cables plus tendu et d'autre moins afin de créer des ouvertures par exemple actionné par la force du vent. La prochaine expérimentation était de recouvrir les structures avec un tissu et observer les effets.









J1 Tenségrité

Pour répondre à la demande d'utiliser un phénomène physique dans notre pavillon, nous nous sommes dès le départ intéressé à la manière dont nous pouvions utiliser la force du vent pour créer un objet qui se déforme ou rentre en mouvement de manière autonome. Notre première intuition était de faire une structure en tenségrité, qui aurait déjà des propriétés de stabilité intéressantes, en jouant avec l'équilibre des éléments qui la constitue. Nous avons donc fait plusieurs essais en étudiant les différents types de mouvements que nous pouvions exercer sur différentes structures. 





Thursday, November 17, 2016

Expérience Superlab

Le premier jour fut sans doute le jour le plus "physique" avec l'aménagement complet de ce qui au départ n'était pas vraiment habitable mais au fil des jours, nous avons tous réussi à se trouver un endroit où travailler, où manger, où se détendre. Le bâtiment est tellement grand et il y aurait tellement d'espace à exploiter que ce ne serait bête de ne pas étendre notre base et voir ce qu'on peut faire dans les autres salles. Avec le montage de toutes les tables, le montage des chaises, des machines laser à se casser le dos, on y oublie assez vite le froid. On le ressent surtout quand on ne bouge pas, assis sur une chaise, en travaillant sur une table.

Au soir, l'idée du skate reste une très bonne idée et finalement devrait idéalement être ponctuel. Dès qu'il y a un besoin de se détendre, allons faire du sport. Très vite, j'ai ressenti que le travail devenait une prison, quand on ne sait pas quoi faire, vers où aller. Surtout qu'on restait la plupart du temps cloitrer dans notre chateau. Je pense que s'est être déplacé pas seulement au skatepark mais se balader dans les alentours ou avoir des conférences ou invités ponctuels seraient intéressant.

L'ambiance et la dynamique est très différente de notre environnement à flagey mais des autres ateliers en général : on s’intéresse réellement à ce que font les autres et on en rit, on se demande mais comment vous en êtes arrivés là. Puis on discute, on s'entraide. Le froid nous a quand même réuni, tous autour du chauffage. Et le fait de pouvoir aménager notre propre espace aussi, se sentir chacun à l'aise dans l'espace de travail est important.

Dans le superlab, tout était présent. On voulait couper, il y avait les machines, la scies, le marteau, rien ne manquait. J'aurais bien aimé nous voir tous travailler au superlab ensemble, voir les projets se construire. Des petits exercices/atelier ponctuels de 30min de soudage ou autre afin d'avoir la satisfaction d'avoir appris quelque chose à la place de planifier une formation aurait pu être intéressant.

La routine s'installait assez rapidement. Le matin on arrive, on travaille sur les idées de la veille. Midi on mange. Digestion, perte d'envie de travailler. Attendre jusque 17h, Skatepark. Rentrer et préparer le repas. Manger. Rapidement finaliser pour une présentation.

Cependant l'endroit aide beaucoup à décomplexer sur les idées. S'aventurer dans les pièces noirs et dans le bâtiment, prendre un bout de bois, des tuyaux, des barres métalliques, les tordre, les brûler, ... Toucher à tout est une bonne expérience.
Il suffisait d'un rien pour trouver l'insipration. On bloquait beaucoup sur la tenségrité et une structure bistable, qu'on a finalement mis de côté rapidement pour tester cette idée surprenante de décrocher au plafond tous les tubes électriques que l'on croisait sur notre chemin pour les amener sur le toit et les placer dans des briques pesant chacune 25kg. On n'aurait probablement jamais fait ça à Flagey, déjà rien que de trouver du carton n'appartenant à personne est compliqué.
Le timing était parfait : avoir trouvé plus d'une vingtaine de tuyau, monter sur le toit, voir le coucher du soleil. Nous savions où nous voulions poser notre projet.

Friday, November 11, 2016

Dès que le vent soufflera, je repartira ...

Nouvelle coiffure de notre Château
Mission Champ de Blé : démonter le plus de tuyau possible
Mission accompli : plus d'une vingtaine de tubes
25 briques x 25kg : Aïe, le dos.

Beaucoup plus de vent la nuit mais pas très visible
Très bon timing, mais pas beaucoup de vent
Premier test en espérant que les ouvertures prennent davantage le vent



Friday, November 4, 2016

Pli, feuille, ciseau ... 1, 2, 3 ...

Paramètre Angle :


Pour même dimensions, plus l'angle α est obtus, plus il est difficile d'inverser le pli.