Le matin nous avons donc démoulé la cire. Le moulage en cire
présentait les mêmes symptômes que celui en résine ; l’extraction de notre
structure « serpent » était impossible.
Désemparées nous sommes sorties dehors s’aérer l’esprit. Un
des physiciens qui avait suivit notre expérience nous montra la présence de
mousse sur un des rochers de l’atelier ; des microorganismes avait grandit
libérant même une plante verte. Intriguées nous avons fait le lien avec notre
structure. Serait-il possible de faire poussé des graines dedans ? En plus,
la présence de sucre pourrait fournir des nutriments à la plante.
D’un autre côté le moulage de notre serpent apparaissait
infaisable. Mais avec cette réflexion sur la structure même de notre mousse
nous avons pensé réaliser la composition du moulage avec les mêmes propriétés
physiques que notre « serpent » ; c’est à dire pourquoi pas
mouler notre structure dans de la mousse ???
Nous avons donc fait le tour des locaux à la recherche de
mousse. Nous avons était aiguillé, il existait effectivement une bombonne de
mousse polyuréthane. Intriguées par cet isolant nous avons décidé de l’utiliser
afin de réaliser le moulage. Après une heure celui-ci était sec. Nous avons
donc sorti ce bloc de la fameuse boite en bois.
Nous avons réalisé une autopsie de notre structure. Nous
étions vraiment contente du résultat ! Le serpent n’avait pas été
compressé par la mousse polyuréthane.
Nous avons donc décidé de refaire cette expérience à plus
grande échelle le lendemain.
Nous sommes passé chez Brico acheter de la mousse polyuréthane
expansée. Nous nécessitions un moule afin de placer notre serpent et
« couler » notre mousse. Nous nous sommes attelées la journée durant
à la combustion de sucre et de bicarbonate ainsi qu’à la réalisation d’un grand
cadre en bois de 1m*1m*10cm. Sa découpe a été difficile et nous avons attendu
le lendemain afin de réaliser notre œuvre d’art.