L’atelier digitale fabrication a été pour moi un semestre
d’ouverture d’esprit, il m’a fallut du temps avant de comprendre son
fonctionnement. J’ai été séduite par la mise en relation entre différentes
universités, un mélange d’architecture et de physique pour une vision élargie.
Le « zoning » des disciplines est très réducteur car l’architecture
est un vaste domaine qui peut s’associer à pratiquement toutes les thématiques.
C’est intéressant au long de ce semestre, d’aborder l’architecture par
l’expérimentation physique, même si cette approche peut être parfois déroutante.
Nous avons avancé tout au long de ce semestre « sans
filet ». Nous n’avions pas d’idée préconçue d’un résultat final
quelconque. C’était totalement différent des autres studios d’architecture ou
la méthode à appliquer et souvent la même.
Ce semestre correspond, pour moi, à l’expérience d’une
totale liberté créatrice. J’ai donc du apprendre à me tenir à un processus afin
d’écrire une histoire, un scénario.
Au long de ces 6 mois nous avons, Marta et moi, testé de
nombreux types de matériaux et leur spécificité physique, dès que nous avons
une idée nous la mettons en application.
-
Concrètement, j’ai appris les caractéristiques
de différents matériaux tel la résine bi-composante, la cire, le polyuréthane
expansé. A travers certaines erreurs nous avons mis en avant leur propriétés
(réaction du polyuréthane au feu…).
-
L’accès libre aux outils et au matériel lors de
la semaine de workshop, nous a permis d’avancer rapidement. De plus, nous avons
été formé à utiliser ces différents outils.
-
C’est pour moi la première fois que j’utilisais
les machines de découpe, cet outil me servira plus tard.
-
lors de mon arrivée dans ce studio je ne
connaissais personne, je pense que digital fabrication est un des seuls studio
qui permet cette cohésion de groupe.
-
Cela peut paraître anecdotique mais j’ai
largement perfectionné mon anglais.
-
Ce semestre est une superbe expérience humaine
qui m’a intéressé grâce à cette possibilité de liberté et d’orientation de
notre travail.
No comments:
Post a Comment