What I've learned...
- Dans l’ordre chronologique : à découvrir à quoi ressemble un labo d’un physicien ‘décalé’… c’était plutôt cool et quelque part j’aurais aimé que l’expérience s’y poursuive quoi que le FabLab me met plus à l’aise…;
- à être enthousiaste envers un projet d’archi, à avoir envie d’apprendre, de passer du temps avec l’équipe au FabLab, à communiquer, échanger… c’est ce que je retiens en premier;
- à me révéler une partie de l’architecture qui me plaît beaucoup; à chercher, expérimenter, à prendre du plaisir en archi… ça fait vivre;
- à connaître certaines personnes, étudiant(e)s et professeurs, échanger avec, acquérir une expérience;
- à avoir envie d’entrer dans les projets d’autres par curiosité, pour découvrir ensemble, pour les aider si possible… les faire rebondir … Ils m’expliquent une idée qui m’en évoque une autre, un télescopage d’idées en quelques sortes… et crée une conversation riche en rebondissements dans laquelle ils s’aiguillent et font leur choix… ça me fait un peu penser au jeu de cartes évoqué par Victor un matin…J’attends toujours de jouer une partie Victor! ;
- à tâtonner ce qui me fait peur, mettre la technique de côté pour rentrer dans l’intuition… cela dit, je sais que j'ai encore un peu de chemin…
- tout ceci me fait dire que quelque part je commence à découvrir ‘ma zone de confort dans l’inconfort’;
- question technique, j’ai l’impression d’être passé en très peu de temps de la quasi-ignorance des principes de fonderie à un niveau ‘apprenti qualifié’… la technique que j’ai adoptée, à savoir de sonner à la porte des bonnes personnes, de les faire ‘rentrer dans mon projet’ pour en retirer un échange constructif et un enseignement personnalisé, ciblé… C’est efficace en terme de temps, énergie, budget ainsi qu’au point de vue humain. En fin de compte, ceci devrait être possible à chacun tout en restant dans un Fablab sans devoir parcourir la Belgique;
- j’ai aussi appris à aimer une matière… L’argile, je ne la connaissais pas! Maintenant je comprends un peu mieux la passion que les céramistes lui vouent tant cette matière est vivante, libre, imprévisible, … une sorte de cheval à dompter tout en douceur, avec respect… C’est passionnant!
Aussi, j’ai confirmé mon idée qui veut qu’une première idée doit se confronter à l'épreuve de la matière, aux progrès des techniques actuelles, aux contraintes du terrain, aux côté humain, etc… avant d’éventuellement prendre forme et vie… un long processus qui demande motivation et persévérance… et un peu d’entêtement aussi.
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