Les
premiers pas dans l’atelier ont tout d’abbord servis à cerner et comprendre ce
qu’est un phénomène physique « naturel », et non technologique, à
travers diverses expériences et analyses de pavillons.
La
semaine d’expérimentation en résidence fut le réel départ du travail
d’expérimentation. Le bâtiment, les outils, et matériaux disponibles se prêtant
à des expériences à l’échelle humaine.
Une grosse difficulté a été la « pression » du choix
du phénomène de départ : peur de me concentrer sur un processus sans
savoir ou aller, un autre n’aurait pas été plus intéressant ?... Il m’a
donc été très dur de m’impliquer totalement dans une expérience, étant sans
cesse attiré par de nouveaux phénomènes.
Mais nous avons pu expérimenter diverses pistes qui nous mèneront
finalement à approfondir et explorer le processus d’évapotranspiration avec
celui de la capillarité.
Le
chemin n’a pas toujours été aisé, avec de fortes périodes de doutes, de
distances, des moments de pertes totales mais aboutissant finalement à l’utilisation
de la physique en architecture.
C’est
asses particulier de se détacher d’un atelier d’architecture classique en
panneaux imprimés, justifications et inspirations plus ou moins pertinentes... Mais
il a fallu savoir lâcher prise et se lancer dans l’intuition et l’exploration à
l’aveugle afin de pousser l’utilisation de ce phénomène.
La
mise à jour du blog est aussi quelque chose d’inhabituel et un exercice
difficile dans le fourmillement de pistes, idées, schémas, discutions...
Nous
sommes finalement satisfait de l’aboutissement
de cette longue exploration d’un procédé physique et du résultat de sa transformation
en pavillon.
Hormis
des étapes d’intuitions, d’expérimentations et d’explorations manuelles,
l’atelier m’a beaucoup apporté (avec l’option design) à apprendre des logiciel
de conception 3D et savoir s’en servir grâce aux découpeuses laser, fraiseuses
numériques et imprimantes 3D. Cet apprentissage
ouvre énormément le champ des possibilités de création en architecture ou en
design de mobilier pour le futur. Il permet aussi d’avoir une autre vision du
monde de demain, un monde numérique ou dans lequel il faut s’incérer.
Enfin
les échanges au sein de l’atelier autour des divers phénomènes et les interactions entres groupes ont été très
enrichissantes.
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